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Le travail de recensement et de collecte se révèle difficile pour la majeure partie du corpus. Faute de descripteurs thématiques, l’offre de recherche de témoignages concernant la France et les Français durant la Seconde Guerre mondiale dans les catalogues nationaux (Bibliothèque nationale de France, Sudoc, Catalogue collectif de France) n’est pas satisfaisante. L’indexation dans le catalogue de la Bibliothèque nationale n’est effective qu’à partir de 1980 et ne devient systématique qu’à la fin de la décennie. Aussi un important travail rétrospectif de dépouillement de bibliographies sur les catalogues papier est-il nécessaire.
A partir de 1990, les requêtes avec les descripteurs Rameau <« Récits personnels » et « Guerre mondiale (1939-1945) »> donnent en revanche de bons résultats. Et, depuis les années 2000, la Bibliographie nationale française publie tous les quinze jours les notices des nouvelles parutions désormais classées par descripteurs. Des téléchargements automatisés vers la base EGO 1939-1945 puis un enrichissement des notices peuvent, dès lors, être envisagés pour l’avenir.
La Bibliographie de la France ne comportant qu’un classement « Histoire » jusqu’en 1989, elle a été complétée par la bibliographie commerciale Biblio. Celle-ci a le mérite de recenser les publications francophones de Suisse, de Belgique et du Canada et dispose d’un accès « vedettes-matières » « France, Guerre 1939-1945 ». Cependant, bon nombre d’écrits autobiographiques, publiés à l’étranger (surtout pendant l’Occupation) ou à compte d’auteur, n’ont pas fait l’objet de dépôt légal, d’attribution de numéro d’ISBN ou de diffusion éditoriale. Aussi n’intègrent-ils pas les collections de la Bibliothèque nationale de France, sauf en cas d’acquisition. L’utilisation d’autres sources bibliographiques apparaît donc indispensable.
De nombreux instruments bibliographiques thématiques, historiques (Seconde Guerre mondiale, Résistance, Déportation, etc.) ou littéraires (autobiographies, journaux intimes, etc.), sont disponibles. Leur dépouillement peut être complété par la consultation de bibliographies de thèses et de travaux de référence faisant un usage important des témoignages. Enfin, il est possible de retrouver trace des publications les plus « confidentielles » en dépouillant les principales revues associatives de victimes ou d’institutions ainsi que les catalogues de bibliothèques spécialisées.