Normalien, Robert Brasillach est, dès les années 1930, un brillant journaliste littéraire. Séduit par les idées fascistes, il écrit dans L'Action française, La Revue universelle, Candide et Je suis partout. Capturé par les Allemands le 25 juin 1940, il fait appel à ses amis (notamment Henri Massis) qui réussissent à le faire libérer en juin 1941. Il devient rédacteur en chef de l'hebdomadaire collaborationniste Je suis partout dans lequel il écrit de nombreux articles antirépublicains, antisémites et anticommunistes. En désaccord avec Charles Lesca et la ligne ultra-collaborationniste du journal, il rejoint, à l'automne 1943, Révolution nationale et Le Petit Parisien. Incarcéré à Fresnes puis jugé en janvier 1945, il est condamné à mort. Malgré l'intervention de plusieurs écrivains (François Mauriac, Jean Anouilh), le général de Gaulle refuse la grâce. Brasillach est fusillé le 6 février 1945. (Cointet, 2000).