Séduit par l'Allemagne lors d'un voyage effectué en 1929, ce sympathisant socialiste, membre pionnier des Auberges de jeunesse, journaliste à "La Dépêche du Midi" et à "Sciences et voyages", se convertit au national-socialisme après la lecture du livre "La Gerbe des forces" d'Alphonse de Châteaubriant. Durant l'Occupation, Marc Augier dirige le mouvement Jeunes pour l'Europe nouvelle, l'organe de jeunesse du Groupe Collaboration, et devient rédacteur en chef de l'hebdomadaire collaborateur "La Gerbe", dont le directeur de publication est Châteaubriant. Intégrant le Bureau politique du Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot, il s'engage dans la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF), puis rejoint l'unité française de la Waffen-SS sur le front de l'Est, en tant que correspondant de presse. A la fin de la guerre, il transite par le centre de formation de l'Allgemeine-SS à Hildesheim ; il est également responsable de la publication "Devenir", organe officiel de l'unité française de la Waffen-SS. Clandestin après 1945, il publie un roman "Face Nord" sous le pseudonyme de M-A de Saint-Loup. Le succès remporté par l'ouvrage lui permet de financer son départ en Argentine. Gracié en 1953, il peut revenir en France et publie un roman, "La Nuit commence au Cap Horn", qui manque de lui valoir le prix Goncourt avant que l'identité de l'auteur ne soit révélée par "Le Figaro Littéraire". Saint-Loup poursuit ensuite une carrière d'écrivain et de journaliste, publiant plusieurs livres consacrés à la LVF et aux Français engagés dans la Waffen-SS. (Wikipédia, 10-02-2010)