Violette Rougier-Lecoq est infirmière et entre à la Croix-Rouge française en 1939. Elle se rend à l'hôpital de Compiègne en 1940 où elle aide des soldats à s'évader. A son retour à Paris, elle rejoint la Résistance. Ses actes sont dénoncés par un espion et Violette Lecoq est arrêtée et détenue à la Santé puis à Fresnes, où elle apprend sa condamnation à mort. Elle est ensuite déportée au camp pour femmes de Ravensbrück (Allemagne), où elle reste de 1943 jusqu'à la libération des camps. Elle échappe à la mort en occupant les fonctions d'infirmière. Dans le secret, elle dessine des scènes de la vie concentrationnaire. Après la guerre, elle témoigne dans plusieurs procès jugeant les crimes de guerre. Elle a reçu la Légion d'honneur et la Médaille de la Résistance.