Avocat à la cour, Gaston Charlet se lance dans la vie politique municipale à Limoges en 1935, puis au sein du Conseil général de Haute-Vienne en 1937. Engagé dans la Résistance, il est déporté et, à son retour des camps, est décoré de la Légion d’honneur et de la médaille de la Résistance. Il reprend alors ses activités politiques et, en 1946, fait partie de l’Assemblée constituante avec l’étiquette socialiste. Il siège comme député puis sénateur jusqu’en 1958, en abandonnant cependant la SFIO. Président de la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes (FNDIRP), il se consacre par ailleurs à une oeuvre littéraire sous le nom de Georges Avyl. Il s’éteint en 1976.