D’origine modeste, Henri Béraud s’exerce dans sa jeunesse à divers métiers - négociant en vin ou antiquaire – avant de devenir journaliste et romancier.
En 1917, ce proche de Roland Dorgelès et de Paul Vaillant-Couturier entre au Canard enchaîné, et collabore régulièrement au Crapouillot, au Petit Parisien et à Paris-Soir. Proche dans un premier temps des milieux d’extrême gauche, il rejoint finalement son ami Joseph Kessel à Gringoire. Il collabore au journal jusqu’en 1943. Impliqué dans les campagnes de dénigrement sur Roger Salengro dans l’Entre-deux guerres, auteur d’articles anglophobes et antisémites pendant l’Occupation, Henri Béraud est arrêté à la libération. Condamné à mort en décembre 1944, il est gracié par le général de Gaulle et libéré de prison en 1950.