Biographie : |
Après avoir été lieutenant au long cours dans la marine marchande, Georges Blond (pseudonyme de Jean-Marie Hoedick) devient, à partir de 1930, le secrétaire de rédaction du journal "Candide". En 1939, il est mobilisé à Brest comme enseigne de vaisseau. Après l'armistice, il s'engage dans la collaboration auprès de Robert Brasillach et écrit dans "Je suis partout", "La Gerbe" et "Le Petit parisien". En 1942, il participe au second voyage des écrivains français en Allemagne en compagnie de Pierre Drieu La Rochelle et de Jacques Chardonne. Il en tire un article dans "Le Petit Parisien" intitulé : « Les invités de Goethe ». A l'été 1943, il quitte "Je suis partout", comme Robert Brasillach et Henri Poulain, à la suite d'un différend avec Charles Lesca. Contrairement à un certain nombre de collaborateurs du journal, il n'est pas inquiété à la Libération. Il se consacre à l'écriture de romans historiques ou d'ouvrages de vulgarisation qui connaissent un succès certain auprès du grand public. Ses thèmes de prédilection sont la Première Guerre mondiale (La Marne, 1974), l'histoire maritime (Histoire de la flibuste, 1971) et la période napoléonienne (La Grande armée, 1982). (Qui était Qui ? 2005). |