Biographie : |
Georges Loustaunau-Lacause épouse la carrière militaire en entrant en 1912 à Saint-Cyr. En 1914, il est sous-lieutenant attaché au 332e régiment d'infanterie. Après la Grande Guerre, officier d'état-major, il côtoie progressivement le monde politique et, sous le Front populaire, il anime un réseau anticommuniste clandestin, le réseau Corvignolles. Directeur de L'Ordre National, périodique anticommuniste, germanophobe, et antisémite, Georges Loustaunau-Lacau fréquente Doriot et Maurras. Ecarté de l'Armée en 1938, mobilisé en septembre 1939, arrêté au front en mars 1940, puis relâché lors de la Campagne de France, il est blessé à la mi-juin. Capturé par les Allemands, il est libéré en août. En septembre 1940, Xavier Vallat le nomme délégué général de la Légion française des combattants (LFC), mais le renvoie dès novembre. Georges Loustaunau-Lacau fonde à cette époque le réseau "Navarre" (son nom de plume, en même temps que son nom de guerre), futur réseau "Alliance", travaillant au bénéfice des services de renseignement britanniques. Passé en Afrique du Nord, Loustaunau-Lacau y est arrêté pour dissidence par le général Weygand. S'il parvient à s'évader, il est arrêté en France et livré à la police allemande. Comdamné à mort, Loustaunau-Lacau est déporté en juillet 1943 à Mauthausen. Après la guerre, son passé le rattrape et il est mis en cause lors du procès de la Cagoule. Il sera acquitté en 1948. Entre 1951 et 1955, Georges Loustaunau-Lacau est député des Basses-Pyrénées. Il est par ailleurs l'auteur de plusieurs ouvrages. (<http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/IVRepublique/loustaunau-lacau-georges-augustin-17041894.asp>, consulté le 21-06-2013). |