Nom, Prénom : Giraud, Henri Honoré
Années naissance - décès : (1879-1949)
Sexe : Masculin
Nationalité : Française
Biographie :

Alsacien né à Paris, catholique fervent sensible aux idées royalistes, Henri Giraud est breveté de Saint-Cyr en 1900. Capitaine en 1914, il est fait prisonnier mais parvient à s’évader en 1915. Il poursuit une brillante carrière au Maroc et en Algérie. Général de corps d’armée en 1936, il prend la tête de la 6e région militaire à Metz où officie également le colonel de Gaulle. En 1939, il est nommé à la tête de la VIIe armée. Fait prisonnier à Wassigny le 19 mai 1940, il s’évade de manière spectaculaire de la forteresse de Königstein le 17 avril 1942, grâce à l’aide du 2e bureau de l’armée d’armistice. De retour à Vichy, il assure le maréchal Pétain de son loyalisme dans une lettre du 4 mai 1942. Cependant, convaincu de l’inéluctabilité de la défaite allemande, il est associé par les Alliés à la préparation de l’opération "Torch". Alors que Laval et Abetz exigent qu’il se constitue prisonnier, il est exfiltré en Afrique du Nord dans la nuit du 5 au 6 novembre 1942. Lorsqu’il rejoint Alger le 9 novembre, le général Clark a déjà traité avec l’amiral Darlan. C’est seulement après l’assassinat de ce dernier, le 25 décembre, que Giraud devient commandant en chef civil et militaire en Afrique du Nord. Les Américains, qui se méfient du général de Gaulle, font de Giraud leur homme fort. A Anfa, en janvier 1943, Roosevelt lui promet le réarmement de onze divisions françaises et lui renouvelle son soutien dans la lutte qui l’oppose à l’homme du 18 juin tout au long de l’année. Pourtant, Giraud, peu intéressé par la chose politique, et peu sensible aux idées démocratiques, ne dénonce la législation vichyste que le 14 mars 1943 (à l’exception notable de l’abrogation du décret Crémieux, seulement rétabli le 20 octobre 1943). A partir du 3 juin 1943, il assure avec le général de Gaulle la co-présidence du Comité français de libération nationale. Néanmoins, les difficultés suscitées par la fusion des forces armées et les divergences de vues politiques entre les deux hommes créent de vives tensions. Giraud est finalement écarté de la co-présidence du CFLN le 9 novembre 1943 après l’affaire de la libération de la Corse, puis, en avril 1944, de son poste de commandant en chef. Renonçant à l’inspection générale des Armées, il n’est que spectateur de la libération de la métropole. En 1946, il est élu député de Moselle sur les listes du Parti républicain de la liberté et exerce les fonctions de vice-président du Conseil supérieur de la guerre jusqu’à sa mort le 10 mai 1949.

Dodore fait la malle / 1947
Responsabilité : Préfacier
Statut(s) :
Profession(s) :
Mes évasions / 1946
Responsabilité : Auteur
Statut(s) : Prisonnier de guerre
Profession(s) : Militaire de carrière
Mes évasions / 1952
Responsabilité : Auteur
Statut(s) : Prisonnier de guerre
Profession(s) : Militaire de carrière
Mes évasions / 1951
Responsabilité : Auteur
Statut(s) : Prisonnier de guerre
Profession(s) : Militaire de carrière
Mes évasions / 1949
Responsabilité : Auteur
Statut(s) : Prisonnier de guerre
Profession(s) : Militaire de carrière
Rawa-Ruska / 1945
Responsabilité : Préfacier
Statut(s) :
Profession(s) : Militaire de carrière
Un seul but, la victoire / 1949
Responsabilité : Auteur
Statut(s) : Soldat (1939-1940)
Résistant
Homme d'État
Profession(s) : Militaire de carrière