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Titre : | ... Et Paris ne fut pas détruit |
Publication : | Paris : L'Elan, 1948 |
Description matérielle : | 1 vol., 308 p. |
Collection : | Témoignages contemporains |
Edition Auteur(s) Genre et cadre du document Résumé et mots-clefs Table des matières Annexes et notes Accès aux documents
Genre littéraire : | Récit |
Période du récit : | juin 1940 - 1945 |
Période de rédaction : | [S.d.] - [S.d.] |
Lieu de rédaction : | Paris (Seine) |
Pierre Taittinger, président du conseil municipal de Paris d'avril 1943 à août 1944, entend démontrer, en racontant son action sous l'Occupation, l'injustice de son incarcération après la libération de la ville. Le récit se divise en trois parties : l'Occupation, la Libération, son internement administratif. L'auteur met en avant le rôle de son administration qui a freiné les départs de travailleurs en Allemagne, ses négociations avec les autorités allemandes, françaises et britanniques, afin de protéger Paris des bombardements, tout en évoquant avec émotion le voyage du maréchal Pétain à Paris en avril 1944 ou ses relations avec le cardinal Suhard. Il conclut la première partie sur son intervention visant à rapatrier en France la famille du général Giraud, déportée en Allemagne. Le deuxième volet raconte la libération de Paris. Taittinger insiste sur l'aide essentielle qu'il a apportée aux Forces françaises de l'Intérieur et son rôle clef dans les négocations pour éviter la destruction de la capitale. Enfin, le troisième temps ("Mes prisons") aborde son arrestation, dès le 21 ou le 22 août 1944, et son transfert au vélodrome d'Hiver. Il y retrouve plusieurs connaissances également inquiétées à la Libération, comme les écrivains Paul Chack et Sacha Guitry, avant d'être conduit à Drancy. De nombreuses pages sont consacrées à dépeindre la violence des résistants envers les détenus.
Françoise Passera
Première partie. Maintenir, défendre et préserver
Attentats à la sûreté extérieure de l'Etat (23)
Mes origines. Juin 1940. Face au buste de Bailly. Une équipe.
Quinze mois de lutte à la tête du "maquis" de l'Hôtel de ville (43)
Notre "maquis". Le drame des STO. Séances secrètes. Le Maréchal à Paris. Unis comme au front. Les lieux de Genève
Intelligences avec l'ennemi (77)
Le bourgmestre. Aux prises avec le commandant du Grand Paris. Oberg. Le drame de la famille Giraud. Le mystérieux Abetz. L'oeil de Berlin.
Paris assiégé (115)
Rapport Musy. Un magnifique mouvement de courage et de solidarité. Notre "maquis" de l'Hôtel de ville "collabore" avec la résistance. Résistance de Paris, gouailleur et frondeur.
Deuxième partie. Soixante-quinze jours de fièvre, d'angoisse et d'espérance
17 août 1944, journée décisive pour le salut de Paris (149)
Il n'y a plus de gouvernement. Mon entrevue avec von Choltitz. Le consul général Nordling s'est employé à sauver Paris. L'affaire de Fresnes et nos premiers doutes sur les buts rééls de certains résistants. La grève des Gardiens de la Paix.
Le 18 août, la municipalité de Paris hisse le drapeau tricolore sur l'Hôtel de ville (181)
L'occupation de la préfecture de Police. Notre dernière garde à l'Hôtel de ville. L'aurore blême. J'ai tout fait pour empêcher la guerre civile. Que faut-il penser du général von Choltitz ? L'Histoire qu'on écrira un jour.
Le commandant Dufresne avait donné sa parole (207)
"M. Stéphane" gouverneur militaire. Exercice de tir devant les "Commissaires du Peuple". Alcazar 1944. Le bureau 22. Une vision d'enfer : la cour Jean-Chiappe. Troisième partie : Mes prisons (231)
Au dépôt et sur la piste du Vélodrome d'Hiver. Un rayon d'espoir. Une vie simplifiée. Réunion au Vel d'Hiv'. Nos six jours.
Un mois à Drancy où le grotesque le dispute à l'odieux. (249)
Départ en masse. Les délices de Capoue. Le trou. Nos gardiens vus de près. Les hystériques de la Révolution. La saison bat son plein. Messe en plein air. Mandat d'amener, mandat de dépôt.
Quatrième partie
Avec le recul du temps (275)
Le Maréchal veut se constituer prisonnier pour sauver les otages. Arrrestation de marque. L'assassinat de Georges Mandel. Réflexion sur une tombe (Bouffet). Amédée Bussière au bagne.
Lieu(x) d'édition : | Paris |
Éditeur(s) : | L'Elan |
Année d'édition : | 1948 |
Lieu d'impression : | [S.l.] |
Imprimeur : | [S.n.] |
Date d'impression (ou dépôt légal ou achevé d'imprimer) : |
[S.d.] |
Note sur les éditions : |
2e éd. : Paris, Nouv. éd. latines, 1956 |
Mention d'édition : | 1re éd. |
Édition à titre posthume : | Non |
Traduction : | N'a pas été traduit. |
Langue : | Française |
Documents annexes : |
Citation de la condamnation du président du Conseil d'Etat, René Cassin. |
Références bibliographiques : |
Vimont, Jean-Claude, "Les pamplets d'épurés incarcérés après la Libération", Cahiers du GRHis, n° 20, p. 135-163. |