Originaire de Tourcoing, issu d’un milieu modeste, lui-même métreur en bâtiments, Florimond Bonte milite d’abord dans les rangs du Sillon de Marc Sangnier avant de se convertir au socialisme. En 1920, il rejoint le Parti communiste français. Secrétaire de la Fédération du parti dans le Nord et le Pas-de-Calais, un temps rédacteur en chef de L’Humanité, il est élu député (11e arrondissement de Paris) en 1936. Après la dissolution du Parti communiste en 1939, il est interné à la Santé, condamné à cinq ans de détention en avril 1940 et passe par une douzaine de prisons avant d’être transféré à Maison-Carrée en Algérie sur ordre du gouvernement de Vichy. Libéré en février 1943 après le débarquement allié en Afrique du Nord, il est nommé membre de l’Assemblée consultative d’Alger puis, après la Libération, est député jusqu’en 1958. Il consacre les dernières années de sa vie à écrire dans la presse communiste et à publier divers essais politiques.